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Plus d'informations sur la sonorisation des églises


    Quelle est la solution dans les églises ?


    Il faut et il suffit de réaliser deux conditions :
  • Obtenir une intelligibilité suffisante de la parole "parlée"
  • Obtenir un niveau sonore permettant une émergence suffisante du message
    Rien d'extraordinaire à priori, encore que ...

    La sonorisation est facile ! C'est vrai dans certains cas mais pas dans les églises. Certains objecteront
    que la qualité audio d'une retransmission telle que "Le Jour du Seigneur" est toujours excellente. C'est
    vrai, mais les micros sont dans l'église et les haut-parleurs sont chez les auditeurs ce qui fait qu'il y a très
    peu de risque de perturbations et aucun risque de Larsen. Au surplus les matériels de prise de son
    utilisés sont des équipements professionnels hautement performants qui sont gérés en temps réel par un
    ingénieurs du son compétent. Cette situation n'a rien à voir avec celles couramment rencontrées dans les
    lieux de cultes où il faut faire au mieux dans des conditions souvent difficiles, avec des budgets
    généralement restreints.

    Malgré ces difficultés et ces limitations le sonorisateur se doit d'obtenir les meilleurs résultats, dans la
    mesure du possible. Dans cette optique la condition essentielle à réaliser est la suivante :

    Puisque ce sont les rebonds du son sur les obstacles et les parois qui créent les difficultés, il faut limiter
    ces rebonds en focalisant au maximum le son sur l'auditoire. Hélas, on ne sais que très imparfaitement
    focaliser l'énergie sonore. Quels que soient les haut-parleurs utilisés il subsiste en outre un problème de
    "couplage" difficilement prévisible avec acoustique des lieux. De ce fait, tel haut-parleur qui rend bien à
    un endroit peut s'avérer moins efficace à un autre, et inversement. Cette sujétion rend très aléatoire le
    choix d'un matériel a priori dans les cas épineux. Cela se vérifie aussi avec les microphones.

    Il convient donc d'être circonspect vis à vis d'entreprises qui proposent systématiquement les mêmes
    équipements partout.

    Les maillons électroniques devront pour leur part disposer de fonctions et de réglages adaptés afin de
    pouvoir optimiser l'intelligibilité de la parole, atténuer certaines résonances acoustiques gênantes
    et obtenir un niveau sonore suffisant avant apparition de l'effet Larsen perceptible sous forme d'un
    sifflement aigu et qui limite le niveau maximum de toute sonorisation

    Ce rapide tour d'horizon montre que dans les cas qui nous intéressent il est formellement impossible de
    prévoir l'efficacité d'un équipement avant de l'avoir testé in situ. Ces essais in situ sont votre seule
    assurance de résultats, à vous, client, et souvent aussi, la seule assurance du sonorisateur sérieux.

    Il n'existe à ce jour aucun moyen d'analyse prédictive simple qui soit susceptible de remplacer les essais
    dans les cas ardus. Quant aux éventuelles mesures préliminaires, elles ne sont le plus souvent que
    poudre aux yeux.

Solution dans les églises vers haut de page

    Les transducteurs : microphones et haut-parleurs


    Les microphones et les haut-parleurs sont des transformateurs d'énergie appelés transducteurs.

    Le microphone transforme l'énergie acoustique, en l'occurrence les variations de la pression sonore, en
    signal électrique. Le haut-parleur effectue la transformation inverse, il transforme le signal électrique qui
    lui parvient de l'amplificateur en signal acoustique qui s'entend. Ces transformations électro/mécano/
    acoustique sont des opérations complexes.

    Microphones et haut-parleurs sont des interfaces entre un milieu acoustique et un milieu électrique (ou
    électronique). Ils présentent des similitudes de fonctionnement en termes de directivité, de réponse en
    fréquence, de qualité sonore, ainsi qu'en terne de rendement, la transduction entraînant plus ou moins de
    pertes.

    Dans les endroits réverbérants des phénomènes acoustiques complexes interagissent, qui confèrent à
    chaque lieu une acoustique particulière. Cela rend les estimations très incertaines et il est prudent de
    s'assurer que les résultats escomptés seront bien obtenus in situ en testant différents matériels.

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    Les microphones - Généralités


    Il existe de très nombreux modèles de microphones destinés à des applications diverses. Même en ne
    considérant que les modèles susceptibles de répondre aux cas qui nous intéressent, l'éventail est encore
    très vaste et le choix d'un microphone à priori reste un exercice incertain. On constate en effet en
    pratique que des microphones, qui présentent des caractéristiques très similaires sur les documentations,
    donc à la mesure, peuvent réagir différemment selon le contexte particulier auquel ils sont soumis. On
    s'efforcera donc dans la mesure du possible de comparer différents modèles in situ afin de déterminer
    lesquels offrent la meilleure adéquation aux besoins et à l'acoustique des lieux.
Les microphones vers haut de page

    Les microphones d'autel


    Un microphone d'autel se doit d'être aussi discret que possible. Il doit être sensible car l'officiant s'en
    trouve généralement éloigné. Idéalement il ne doit pas être trop directif pour permettre une
    concélébration. Les  choix qui s'offrent sont :
  • Les microphones plats de type PZM
  • Les mini microphones à col de cygne ou articulés
    Aussi bien sûr les microphones HF cravate et serre-tête.

    Le choix se porte souvent en priorité sur un micro plat qui, potentiellement, dispose de tous les avantages
    précédemment énoncés.

    Micros d'autel plats de type PZM
    Les microphones plats sont encore appelés PZM (en Français, microphone à zone de pression). A quoi
    cela correspond-il ?
    Ces microphones sont le plus souvent des microphones à condensateur naturellement très sensibles.
    Posés sur une surface, ils exploitent en outre un effet acoustique de surpression qui leur confère une
    sensibilité apparente exacerbée. Ces microphones ont été développés pour des applications de prise de
    son particulières n'ayant rien à voir avec les églises. Les avantages des micros PZM  sont leur discrétion
    et leur sensibilité très élevée qui permet de s'en éloigner. Le revers de la médaille est qu'ils reprennent
    facilement les sons ambiants perturbants qui sont réinjectés dans la sonorisation. Leurs caractéristiques
    les rendent aussi sensibles au Larsen qui est perçu comme un sifflement aigu et qui limite le gain
    de toute sonorisation.
    Leurs positionnements font qu'ils sont souvent masqués par un lutrin ou par un livre. Ces micros doivent
    normalement être posés contre une grande surface réfléchissante pour en tirer le meilleur parti.
    En pratique ces microphones étant éloignés du locuteur il est nécessaire d'en augmenter le niveau (la
    sensibilité). Dans de bonnes conditions d'utilisation ces microphones sont très efficaces. Dans le cas
    contraire ils perturbent la qualité en reprenant les sons ambiants et ils limitent généralement le niveau de
    la sonorisation car se sont les premiers à partir en Larsen. Ces microphones ne sont donc pas toujours
    aussi efficients que l'on l'imagine.

    Minis microphones d'autel articulé ou à col de cygne
    Ces minis microphones discrets sont un moyen terme entre les microphones plats dont on vient de
    parler et les traditionnels microphones à col de cygnes. Ils offrent des performances très similaires à
    celles des micros plats tout en réduisant certains des inconvénients dus à l'effet PZM. Reste qu'ils sont
    aussi sujets à la reprise des sons ambiants et au Larsen pour les raisons ci-dessus exposées. Certains
    de ces microphones existent en version "sans fil".

    Microphone d'autel multi capsules à directivité "couloir"
    Ces microphones à directivité "couloir" c'est-à-dire étroite, ont été développés pour des applications de
    conférence. Ils se présentent sous forme d'une barre de section triangulaire de dimensions réduites et
    relativement discrète. Ils sont très directifs dans le sens horizontal mais sont en revanche très peu
    sensibles à l'incidence verticale. Ils offrent en général une excellente qualité sonore, avec une prise de
    son neutre très naturelle.

    A noter qu'en cas de besoin plusieurs microphones peuvent être utilisés. Deux ou trois microphones
    identiques peuvent être reliés sur une seule ligne micro par le biais d'un petit boîtier de couplage. Il
    convient toutefois de s'assurer que l'alimentation fantôme de l'amplificateur ou de la console supporte
    cette configuration.


Micros d'autel vers haut de page

    Les microphones sans fil (HF)

 
    Microphones HF "cravate"
    Très répandus, ces microphones sont appréciés pour la liberté de mouvement qu'ils autorisent. Il leur est
    souvent reproché un petit manque de commodité car il n'est pas facile de les arrêter ou de les mettre en
    marche quand ils sont dans une poche ou fixés à une ceinture, sous une chasuble. Il existe deux types
    de microphone proprement dit : les micro omnidirectionnels qui captent le son quelque soit son incidence
    et les micro directionnels. Les premiers on plus tendance à reprendre les sons ambiants que les seconds.
    Dans les deux cas il faut prendre soin de bien positionner le micro et de bien l'orienter vers la bouche si
    c'est un micro directionnel. On voit souvent des micros qui sont fixés sur le col de la chasuble. Cet
    emplacement pour pratique qu'il soit n'est pas bon car le micro n'est pas du tout dans le champ de la
    voix. Idéalement un micro cravate doit être placé sensiblement à la hauteur de la pochette d'une chemise
    soit en gros au niveau de la poitrine. Malgré cela, ces micros restent éloignés de la bouche ce qui
    nécessite d'en augmenter la sensibilité. Dans de bonnes conditions acoustiques cela ne crée pas trop de
    problème mais il est des cas où ces micros reprennent beaucoup de sons ambiants perturbants. Ils sont
    aussi sensibles au Larsen et au frottement des vêtements.

    Microphones HF serre-tête (les mal aimés)
    Ces microphones présentent les mêmes avantages et les mêmes inconvénients que les précédents. Ils
    sont appréciés pour la liberté de mouvement qu'ils autorisent. Il leur est souvent reproché un petit
    manque de commodité car il n'est pas facile de les arrêter ou de les mettre en marche quand ils sont
    dans une poche ou fixés à une ceinture, sous une chasuble. Il leur a aussi été souvent reproché un côté
    "show-business", ce qui n'a plus lieu d'être maintenant vu l'extrême discrétion des modèles actuels,
    presque invisibles. A cela près, ils offrent des avantages incontestables : La capsule est idéalement
    placée près de la bouche et suit scrupuleusement tous les mouvements du locuteur. La capsule étant
    près de la bouche il est inutile de pousser la sensibilité du micro ce qui élimine la reprise des sons
    ambiants perturbateurs et les risques de Larsen. C'est en outre l'outil idéal pour les petites voix qui sont
    parfaitement captées. De plus en plus de prêtres y viennent mais il y a encore du chemin à faire. Il faut
    absolument essayer ce type de micro qui n'est pas plus ennuyeux à utiliser qu'un traditionnel micro
    cravate, mais qui offre des avantages évidents.

HF vers haut de page

    Les microphones pour pupitres et ambons


    Les ambons et les pupitres étant généralement positionnés une fois pour toute en hauteur, on utilisera de
    préférence des microphones à col de cygne qui sont faciles à régler en fonction du gabarit des
    intervenants. On adaptera la longueur du col de cygne de sorte à ramener la capsule du micro à bonne
    distance de la bouche des intervenants. Cela permet de réduire le gain et de limiter la reprise des sons
    ambiants perturbants ainsi que l'apparition du Larsen. Il ne faut toutefois pas que le micro gêne le lecteur
    ou empêche de tourner les pages des livres. Le micro devra donc être fixé au mieux, au centre du
    pupitre, à la partie supérieure, ou sur le côté. Dans certains cas, il peut être utile de placer un micro de
    chaque côté du pupitre, ce qui règle au surplus le problème des orateurs qui tournent la tête et parlent
    par moment hors du champ du micro. Les microphones à col de cygne peuvent avoir des longueurs
    d'environ 15 cm à 50 cm et plus. Certains micros plats de type PZM ou à directivité "couloir" sont aussi
    utilisables sur les pupitres et les ambons. On évitera les microphones à main qui ne sont pas à priori
    optimisées pour ce genre d'usage.

    Les microphones à main


    Les microphones à main ont généralement une sensibilité réduite en rapport avec les utilisations
    auxquelles ils sont le plus souvent destinés. Pour cette raison ils doivent être tenus relativement près de
    la bouche. Leur usage n'est donc pas très indiqué pour les pupitres. Ils seront de préférence utilisés sur
    pied de sol, avec ou sans perchette. Ces microphones peuvent être à fil ou HF (sans fil). Dans ce dernier
    cas ils feront d'excellents micros "baladeurs" susceptibles d'être déplacés aisément pour donner
    ponctuellement la parole à des fidèles ou a de jeunes enfants, par exemple. Ainsi utilisés ces micros ne
    posent généralement pas de problèmes pour peu qu'ils soient réglés convenablement.

    Les microphones pour chorales et musiciens


    Les micros "chorale"
    Ces micros seront de préférence des microphones sensibles avec une directivité pas trop marquée
    (cardioïdes larges ou hypocardioïdes), de façon à pouvoir capter l'ensemble de la chorale. Ils seront de
    préférence montés sur un pied assez haut afin de prendre la chorale de face, un peu par-dessus. Ces
    micros pourront avoir une bande passante assez étendue et régulière. Attention toutefois car ces
    microphones sensibles, qui sont réglés pour une prise de son un peu éloignée, fonctionnent souvent à la
    limite du Larsen. Il convient de les positionner soigneusement par rapport aux haut-parleurs de sorte à
    réduire autant que possible les risques d'accrochage. Placer de préférence ces micros dos à dos par
    rapport aux haut-parleurs.

    Les micros pour les musiciens
    S'il s'agit de capter le son d'un petit ensemble de musiciens, un micro de type "chorale" fera l'affaire. S'il
    s'agit de capter individuellement des instruments, divers types de microphones dynamiques ou a
    condensateur pourront être utilisés. Le mieux est de disposer de quelques microphones un peu
    polyvalents. Idéalement les micros des musiciens seront raccordés sur une petite console de mixage
    annexe qui disposera des fonctionnalités et des réglages adéquats. Cette disposition peu coûteuse
    permet d'éviter les bidouillages sur la sonorisation principale.
Micros chorales vers haut de page

    Caractéristiques et utilisation des microphones


    A priori, tous les microphones devront être directifs. Les microphones pour la parole "parlée" devront
    avoir une directivité cardioïde ou hypercardioïde afin de capter au mieux les voix des orateurs tout en
    reprenant le moins possible les sons ambiants. Ils devront avoir une courbe de réponse adaptée à la
    parole "parlée", c'est-à-dire avec une atténuation précoce des basses fréquences qui "empâtent" le son
    et excitent les résonances acoustiques, et une bosse de présence dans la zone de tessiture de la voix.
    Leur sensibilité devra être suffisante, mais sans excès.
    Il faut, pour conclure, souligner un aspect généralement négligé. La complexité du couplage entre un
    micro et l'acoustique particulière du lieu où il se trouve, rend très aléatoire un choix à priori. Cela peut
    surprendre et certains en douteront peut-être. Il n'en est pas moins vrai qu'un micro qui fonctionne bien à
    un endroit peut être décevant à un autre endroit, et vice-versa. Il est donc exclu de proposer
    systématiquement le même type de micro partout, ce dont certains ne se privent pas. Seuls des essais
    sont révélateurs et, parfois, surprenants.

    Du bon usage des microphones
    Un micro doit être dirigé vers la bouche (comme une sucette) car un microphone directif présente le
    maximum de sensibilité sur le devant, dans son axe. Cette sensibilité s'atténue si on parle sur le côté du
    micro, jusqu'à s'annuler à l'arrière du micro. Il est donc nécessaire de parler face au micro. Le son sera
    toujours plus net et plus piqué, en parlant bien dans l'axe. Il faut adopter une distance et un niveau
    d'élocution convenables par rapport au micro, et s'en tenir à ces paramètres. Les petites voix devront
    faire un effort et se rapprocher une peu (mais pas trop) du micro, tandis que les voix fortes devront
    modérer leurs ardeurs. Un essais est facile à faire et les automatismes sont vites acquis. Si l'on doit
    tourner la tête pour s'adresser à un auditoire situé sur le côté il faut compenser en se déplaçant, de sorte
    à toujours parler vers le micro. Cette contrainte disparaît quand les pupitres sont équipés de deux
    microphones.

    Effet de proximité
    Tous les microphones directifs, à gradient de pression, sont affectés de l'effet de proximité.
    Cela se traduit par une remontée gênante des basses fréquences quand on parle trop près du
    microphone  Il est recommandé de parler à environ 8 ou 10 centimètres du microphone pour éviter cet
    effet.

    Couleurs des microphones


    Malgré la demande d'un part de clientèle, presque tous les microphones sont actuellement noirs ou de
    teintes foncées, relativement neutres. Quelques microphones existent en blancs ou beiges, mais ils sont
    rares, et ce ne sont pas nécessairement les modèles les plus efficients pour les cas qui nous intéressent.
    Certains constructeurs proposent des teintes à la demande et éventuellement des finitions argentés ou
    dorées, mais les conditions et les délais sont souvent rédhibitoires.
Couleur micros vers haut de page

    Les haut-parleurs


    Dans les endroits réverbérants, puisque ce sont les réflexions du son sur les parois et les obstacles qui
    créent les difficultés, on veillera à focaliser autant que possible le son sur l'auditoire et à éviter les
    réflexions parasites. Dans ce but, on utilisera les haut-parleurs les plus "directifs" possibles. Il en existe
    plusieurs modèles :
  • Les haut-parleurs de type "étoile"
  • Les haut-parleurs de type "conque"
  • Les haut-parleurs de type "colonne passive" classiques
  • Les haut-parleurs de type "colonne magnétostatique" à ruban
  • Les haut-parleurs de type "colonnes processées"
    Les haut-parleurs de type "étoile"
    Ces haut-parleurs se présentent sous forme d'une demi sphère. La partie tronquée de cette demi sphère
    reçoit plusieurs haut-parleurs dans des agencements qui confèrent une directivité au système. Ces haut-
    parleurs émettent un faisceau rond plus ou moins ouvert selon leur conception, comme un projecteur.

    Les haut-parleurs de type "conque"
    Ces haut-parleurs sont constitués d'une enceinte prolongée d'une longue visière elliptique qui joue de
    rôle d'un réflecteur. Le haut-parleur proprement dit diffuse dans la visière qui réfléchie le son. Ces
    systèmes sont très directif et couvrent des zones très délimitées. Leur esthétique, leur encombrement et
    leur coût constituent hélas des obstacles quand il s'agit de couvrir de grandes surfaces.

    Les haut-parleurs de type "colonnes passive" classique
    Ces haut-parleurs tentent de s'approcher de la théorie de la ligne acoustique qui dit en substance que
    plus la colonne est haute, plus le système est directif dans le sens vertical et meilleure est sa portée. A
    partir du point d'émission fictif, qui est le milieu de la ligne de haut-parleurs, ces haut-parleurs émettent
    un lobe principal focalisé dans le sens vertical et ouvrant largement dans le sens horizontal, comme une
    part de gâteau. Il existe des lobes secondaires vers le haut et vers le bas, un peu comme avec une
    antenne. Ces colonnes sont constituées de haut-parleurs placés côte à côte dans un profilé, ce qui ne
    constitue pas une véritable ligne acoustique. Leur efficacité en terme de directivité et de portée utile est
    très variable selon la rigueur avec laquelle a été menée leur étude électroacoustique. Il suffit pour s'en
    convaincre d'en comparer plusieurs modèles.

  Les haut-parleurs de type "colonne magnétostatique" à ruban
    Dans ces systèmes les haut-parleurs ronds ou elliptiques sont remplacés par un ruban. Cette conception
    est plus coûteuse qu'une conception traditionnelle mais elle se rapproche davantage de la théorie de la
    ligne acoustique. Cette configuration permet d'obtenir d'excellentes portées utiles, même si elles sont
    moins importantes qu'avec certaines colonnes processées. Il est ainsi possible d'en attendre de
    remarquables résultats.

    Les haut-parleurs de type "colonne processée"
    L'idée est cette fois de s'appuyer sur les possibilité qu'offrent le traitement numérique du signal. Cela
    permet de jouer sur l'ouverture du faisceau, sur son incidence et sur sa portée utile. Certains de ces
    haut-parleurs peuvent générer deux faisceaux avec des incidences différentes. Ces colonnes permettent
    d'obtenir des portées utiles plus importantes que les colonnes traditionnelles, avec une variation faible de
    niveau sonore. Une seule colonnes peut remplacer plusieurs colonnes traditionnelles, ce qui réduit
    d'autant le poste câblage.  Toutefois, plus on s'éloigne, plus on rentre malgré tout dans une zone où le
    signal devient moins net. Ces haut-parleurs sont surtout utiles dans des conditions acoustiques très
    difficiles ou quand de grandes portées sont exigées, sans qu'il soit possible de répartir des haut-parleurs
    classiques. Ils sont coûteux et ne constituent pas pour autant une panacée.

    Positionnement et portée des haut-parleurs
    Un haut-parleur, et à fortiori un haut-parleur directif, doit être placé et orienté convenablement pour en
    tirer le meilleur parti. Ce positionnement peut devenir très pointu avec les haut-parleurs les plus directifs,
    à longue portée. On voit souvent des colonnes placées trop haut ce qui fait que le faisceau utile passe au
    dessus des têtes. Il suffit pour s'en convaincre de se placer dans l'axe du haut-parleur pour se rendre
    compte que le son est plus clair et plus "présent". De même il faut adapter la portée utile du haut- parleur
    aux besoins. Une portée insuffisante ne permettra pas de couvrir convenablement la zone escomptée. En
    revanche une portée trop grande risquera d'entraîner des zones de recouvrement et, ou, des réflexions
    néfastes. Quand on s'éloigne ou que l'on se rapproche d'un haut-parleur, convenablement positionné, on
    constate qu'à une certaine distance de celui-ci on franchit une limite. Plus près, le signal devient plus
    intelligible, plus net, avec une sensation de proximité, alors que plus loin, une confusion apparaît. Cette
    frontière définit la portée utile du haut-parleur dans les conditions acoustiques considérées. Cette portée
    utile est quasiment indépendante du niveau sonore.
HP vers haut de page

    Appareils électroniques - Possibilités de réglages


    Dans la plupart des cas les traditionnels amplificateurs et préamplificateurs utilisés en public-adress
    n'offrent pas les possibilités de réglages nécessaires . Les simples réglages grave et aigu, voir grave,
    médium et aigus, qui équipent ces appareils ne permettent pas d'apporter les corrections utiles dans
    les situations un tant soit peu délicates. Ils ne disposent pas non plus des fonctionnalités requises pour
    optimiser à la fois l'intelligibilité et le niveau sonore avant Larsen.

    Les cas les plus faciles peuvent être traités avec des matériels basiques. On remarque toutefois que
    l'insertion d'un égaliseur, peu coûteux, convenablement réglé avec un banc de mesure, est de nature à
    améliorer sensiblement les résultats dans la plupart des cas.

    Dans la majorité des lieux aux acoustiques difficiles, il est nécessaire d'avoir recours à des appareils
    complémentaires appelés des périphériques. Ce peut être des traitements dynamiques du son, des
    égaliseurs, des interrupteurs automatiques pour les microphones, etc.

    Numérique ou analogique ?

    Le numérique est souvent présenté comme une panacée.   
    C'est la raison pour laquelle on trouve de plus en plus d'appareils digitaux qui rassemblent de multiples
    fonctions sous une forme compacte. Les fonctions sensibles sont inaccessibles, ce qui limite les
    "bidouillages". Ces appareils sont généralement réglés une fois pour toute à l'aide d'un ordinateur, ce
    qui peut poser problème dans certains cas. Ces appareils se justifient quand la majorité des fonctions
    disponibles sont effectivement nécessaires, ce qui est loin d'être toujours avéré. Leur mise en service
    doit être réalisée par un technicien compétent afin de tirer réellement parti des nombreuses fonctions
    proposées.

    Les circuits électroniques des appareils numériques comportent des composants sensibles et l'on
    constate que leur fiabilité est parfois moins bonne que celle des appareils analogiques. Leur dépannage,
    plus délicat, nécessite généralement un retour en atelier spécialisé et est aussi plus coûteux. Un point
    essentiel est qu'en cas de dysfonctionnement, si l'installateur habituel n'est pas disponible, il peut être
    difficile de se faire dépanner par un sonorisateur local, ce dernier ne connaissant pas forcément le type
    de matériel spécifique et ne possédant généralement pas les logiciels indispensables.

    Ces aspects pratiques ne sont pas à négliger, et c'est la raison pour laquelle, pour notre part, nous
    limitons l'usage de ces matériels aux seules installations les justifiant pleinement : installations complexes
    multi zones, nombre de microphones important, besoins de scénarii, acoustiques complexes, etc.

    Il n'est pas démontré par ailleurs que la qualité auditive de ces appareils soit meilleure, ce que confirment
    beaucoup d'audiophiles, qui reviennent à l'analogique.

    La technique analogique est biens connue, elle est fiable, sans problème, relativement peu coûteuse,
    facile à faire évoluer et à réparer à moindre frais. De nombreux accessoires permettent d'insérer à la
    demande les fonctions utiles - et seulement celles-ci - afin d'obtenir, sans dépense excessive, des
    équipements adaptés à chaque cas.

Electroniques vers haut de page


    Cahier des clauses techniques particulières - CCTP églises

   
    Objet du marché

    INSTALLATION DE SONORISATION DE L'EGLISE


    Introduction

    La sonorisation des églises est réputée difficile dans la majorité des cas. Cela est du à leurs
    caractéristiques acoustiques qui sont souvent préjudiciables à la bonne intelligibilité de la parole "parlée".
    Ce sont les perturbations acoustiques : résonances, réverbération, échos, qui sont essentiellement
    responsables de la dégradation du signal.

    Comme il est rarement possible de procéder à une correction acoustique dans les édifices traditionnels,
    c'est le système de sonorisation qui doit contourner la difficulté.

    Pour obtenir une bonne intelligibilité de la parole "parlée" il faut utiliser des matériels adaptés,
    judicieusement mis en œuvre, notamment en ce qui concerne les transducteurs, haut-parleurs et
    microphones. L'équipement électronique doit aussi disposer des fonctions et des réglages appropriés,
    lesquels jouent un rôle non négligeable dans la qualité des résultats.

    Des phénomènes complexes interagissent, qui confèrent à chaque lieu une acoustique particulière. De
    ce fait les références invoquées ne peuvent constituer que des présomptions, aussi on s'assurera autant
    que possible par tous moyens appropriés, et surtout par des essais, que les résultats escomptés seront
    bien obtenus in situ.

    Eléments constitutifs du système

    Selon le lieu l'équipement pourra être plus ou moins complexe. Une petite église pourra se satisfaire d'un
    équipement simple avec quelques micros, un lecteur pour la musique, un amplificateur mélangeur et un
    jeu de haut-parleurs. En revanche, dans une grande cathédrale, par exemple, l'équipement pourra être
    beaucoup plus sophistiqué avec plusieurs lieux possibles de célébration, plusieurs zones de diffusion, la
    mémorisation de scénarios, la diffusion optimisée pour la parole et pour la musique, des automatismes,
    l'intercommunication entre différentes zones, des équipements vidéo, des télécommandes, etc.

    Dans de nombreux cas la sonorisation sera maintenant doublée par un systèmede boucle d'induction
    magnétique pour les malentendants.

    Dans tous les cas on définira précisément les besoins réels avec le client en tenant compte des besoins
    liturgiques, d'éventuelles évolutions futures, des impératifs esthétiques, des capacités des utilisateurs,
    etc.

    Stade 1 : Relevé, description et analyse

    La sonorisation des églises est une spécialité avec laquelle peu de techniciens sont familiarisés.  Le
    projet sera confié à un intervenant qui devra avoir l'expérience et les compétences nécessaires.

    Le projet fera l'objet d'un examen approfondi en vue de définir par calcul, mesures ou tests, les éléments
    nécessaires à la réalisation des stades suivants.

    Il conviendra de définir précisément avec le client quels sont ses besoins réels : nombre et types des
    microphones, choix du ou des lecteur(s) de musique, emplacement des prises, déroulement liturgique,
    télécommandes, intercommunications, moyens vidéo, système pour malentendantes, etc.

    Examen du lieu

    On se renseignera pour savoir si tout ou partie de l'édifice est  classé et on se mettra éventuellement
    en relation avec les services compétents afin de préciser les sujétions afférentes.

    On visitera le site pour examiner les zones à couvrir, apprécier les difficultés acoustiques, les
      possibilités d'accrochage des haut-parleurs, les possibilités de passage des lignes, etc.

    On vérifiera au besoin si certaines lignes existantes peuvent être réutilisées et on testera ces dernières
    pour s'assurer de leur qualité.
   
    On définira l'emplacement de la sonorisation (préamplificateur, amplificateurs, lecteurs de musique, etc.).
    On s'assurera que les dimensions de l'emplacement sont suffisantes pour loger convenablement
    l'ensemble du matériel. On s'assurera que les conditions d'aération sont suffisantes pour assurer un
    refroidissement convenable des appareils, même en périodes chaudes.  Si nécessaire, on prévoira un
    rack pour le rangement des appareils.

    Stade 2 : Définition du système de diffusion (haut-parleurs)

    Diffusion de la parole "parlée"

    Le système fonctionnera selon le principe de la haute impédance (100 Volts).

    On s'assurera par tous moyens adaptés : simulation, tests et essais, de la qualité des résultats in situ en
    terme d'intelligibilité de la parole "parlée" ainsi qu'en terme d'homogénéité de couverture de la ou des
    zone(s) utile(s).

    Le système devra permettre d'obtenir une intelligibilité convenable pour l'ensemble d'un auditoire ne
    présentant pas de déficiences auditives marquées.

    A propos de l'intelligibilité de la parole il existe des méthodes de tests objectifs dont une des plus
    courante est la mesure du RASTI (évaluation de l'indice de transmission de la parole). Le RASTI devrait
    être sensiblement égal ou supérieur à 0,6. Toutefois, compte tenu des difficultés acoustiques rencontrées
    dans les églises, on peut raisonnablement admettre qu'un RASTI de 0,5 est déjà un résultat acceptable.
    La mesure du RASTI sera utilement complétée par des tests d'intelligibilité avec des locuteurs et des
    auditeurs car, aux limites, les résultats des tests automatisés ne sont plus toujours pertinents.

    Le niveau sonore avant accrochage (Larsen) devra être suffisant pour permettre au message utile d'être
    nettement dégagé du bruit de fond et bien perçu.

    L'installateur s'engage à ce que le système, une fois installé, réponde à ces exigences et devra pouvoir
    fournir tous justificatifs d'études sous forme de notes de calculs, de résultats d'essais menés in situ,
    et/ou de simulations informatiques.

    S'il est fait appel à des haut-parleurs de contrôle dans la sacristie ou pour l'organiste, par exemple,
    ceux-ci devront pouvoir fournir un niveau sonore suffisant et, si nécessaire, disposeront de leur propre
    réglage de niveau sonore local.

    Diffusion de musique (optionnelle)

    Les diffuseurs seront de préférence en basse impédance et travailleront en large bande. Au cas où une
    restitution réaliste de l'orgue serait exigée il conviendra de veiller à obtenir un bon rendu du bas du
    spectre.

    Sonorisation du parvis (optionnelle - Exemple)

    La sonorisation de l'église sera complétée par X enceintes amplifiées sur pieds pour la sonorisation
    du parvis. La modulation sera repiquée sur le circuit de haut-parleurs de l'église via un convertisseur
    100 Volts / 0 dB.

    Ce système devra permettre de diffuser un message parfaitement intelligible pour une assemblée
    d'environ X personnes.

    Stade 3 : Réalisation de schémas et notices explicatives préliminaires

    Suite aux études, et ou, aux essais visant à s'assurer de la qualité des résultats, l'installateur établira un
    schéma synoptique détaillé de l'installation proposée, accompagné d'une notice explicative précise.
    Ces documents seront soumis au client pour rectifications éventuelles et approbation.

    Stade 4 : Définition des éléments électroniques et des accessoires périphériques utiles au bon
                        fonctionnement


    On définira précisément les caractéristiques de l'amplificateur mélangeur ou celles du préamplificateur et
    du, ou des, amplificateur(s), ainsi que celles des éventuels équipements et accessoires périphériques
    nécessaires au bon fonctionnement du système.

    Les liaisons microphoniques seront impérativement symétriques. Les autres liaisons audio haut niveau
    seront de préférence symétriques elles aussi. Les câbles seront des câbles audio de qualité. Les fils de
    télécommande, de téléphones, etc, sont proscrits.

    Pour chaque zone de diffusion concernée l'amplificateur devra offrir une puissance suffisante pour
    alimenter convenablement le réseau de haut-parleurs correspondant. Les amplificateurs seront aux
    normes des installations fixes et disposeront de protections efficaces. Leurs performances : bande
    passante, distorsion, rapport signal/bruit, qualité audio, etc. devront permettre une diffusion de qualité.

    S'il existe un système de diffusion dédié pour la musique le, ou les, amplificateurs correspondants seront
    adaptés au type de haut-parleurs retenus et offriront des caractéristiques adéquates en terme de : bande
    passante, distorsion, rapport signal/bruit, qualité audio, etc.

    On vérifiera que la puissance de chaque amplificateur est suffisante compte tenu de la sensibilité des
    haut- parleurs, des pertes en lignes, ainsi, qu'entre autres, de la dynamique et du facteur de crête du
    signal.

    Si plusieurs amplificateurs doivent être reliés en parallèle à une même sortie, ils seront alimentés via un
    splitter de distribution.

    Si cela se justifie l'installateur intégrera les appareils périphériques nécessaires à l'optimisation de
    l'intelligibilité et à l'obtention d'un niveau sonore suffisant avant accrochage larsen : contrôles
    dynamiques, égalisations, gestion automatique des microphones, etc.

    S'il doit être fait usage de systèmes d'égalisation ceux-ci devront impérativement être réglés avec un
    banc de mesure. Les réglages devront ensuite être condamnés. Les résultats des réglages et mesures
    seront consignés dans un rapport qui sera remis au client.

    En option : Pour la parole, le rappel de quatre niveaux sonores préréglés devra pouvoir se faire à partir
    de l'église. Emplacement à préciser par le client.

    En option : Le réglage du niveau sonore de la musique devra pouvoir se faire à partir de l'église via un
    report de télécommande infrarouge universel. Emplacement à préciser par le client.

    En option : Pour éviter l'apparition de Larsen lors de la diffusion de musique à niveau élevé, on prévoira
    un système adapté de contrôle ou de verrouillage automatique des microphones (en option).

    Les réglages sensibles ne devront pas être accessibles. On entend par réglages sensibles tous les
    réglages sur lesquels une intervention volontaire ou accidentelle serait ne nature à entraîner des
    désordres : égalisation, tonalité, compresseurs, expanseurs, mixage automatique, etc.

    On précisera comment seront installés les matériels électroniques, préamplificateur, amplificateur(s) et
    accessoires périphériques éventuels : dans un placard, en rack, sur tablette, etc. On précisera les
    aménagements à prévoir ainsi que les besoins d'aération ou de ventilation.

    Le mode de refroidissement des appareils devra permettre un fonctionnement en toute sécurité, même
    en période de fortes chaleurs.

    On précisera la puissance électrique nécessaire et les protections éventuelles à prévoir.

    L'installateur fera un mémoire et devra pouvoir justifier des réflexions et des études ayant conduit au
    choix des matériels retenus.

    Stade 5 : Choix des microphones

    Selon leurs destinations : parole "parlée", chant, musique, ambiance, les microphones devront avoir des
    caractéristiques convenables en termes directivité, de sensibilité et de réponse en fréquence. On
    retiendra du matériel professionnel à liaisons symétriques.

    On procédera à des essais comparatifs afin de déterminer les modèles les mieux adaptés au cas
    particulier, tant sur le plan technique qu'esthétique.

    Les microphones HF devront respecter la réglementation en vigueur. L'installateur devra s'assurer de
    l'immunité de ceux-ci vis-à-vis de la TNT ou d'autres équipements HF du voisinage.

    On s'assurera de la portée des microphones HF et on déportera éventuellement les récepteurs afin
    d'optimiser la couverture. Si nécessaire on aura recours à un dispositif avec plusieurs récepteurs
    interconnectés permettant la couverture de grandes surfaces.

    Stade 6 : Equipement vidéo (Optionnel)

    Il est prévu une caméra vidéo dont l'emplacement est à préciser par le client.

    Cette caméra couleur à haute définition disposera d'un zoom de caractéristiques convenables et sera
    orientable en site et en azimut. Elle sera commandée par télécommande infrarouge ou par un pupitre
    situé au droit de la sonorisation. Un écran de contrôle en couleur sera prévu.

    Le signal issu de la caméra alimentera un ou plusieurs écrans plat.
    Nombre et emplacements à préciser par le client.

    Stade 7 : Câblage, connectique, repérage

    Le câblage sera conforme aux normes en vigueur et devra être réalisé dans les règles de l'art. Les
    liaisons ne devront être la cause d'aucune perturbation.

    Lignes pour microphones

    Ces lignes véhiculant des signaux extrêmement faibles seront impérativement en câbles micro ou en
    multipaires professionnels symétriques de qualité disposant des caractéristiques appropriées.

    Lignes pour auxiliaires et liaisons à hauts niveaux

    Ces lignes véhiculent normalement des signaux entre - 10 et + 4 dB. Elles seront de préférence en câble
    professionnel symétrique de qualité présentant notamment une faible capacité. Si certaines de ces lignes
    doivent être désymétrisées on utilisera de préférence des transformateurs avec isolation galvanique.

    Lignes de haut-parleurs

    Les lignes de haut-parleurs devront avoir des sections convenables compte tenu de leurs longueurs et
    des puissances à transmettre. Elles seront en fils souples.

    Lignes vidéo

    Elles seront de qualité professionnelle adaptées aux besoins.

    Connectique

    Tous les connecteurs seront des connecteurs professionnels de qualité issus de constructeurs réputés.

    Les boîtiers de prise muraux en saillie seront des boîtiers métalliques robustes.

    Repérage des lignes

    Toutes les lignes seront clairement et précisément repérées avec des moyens de marquage propres et
    durables : étiquettes, colliers, bagues thermo rétractables, etc.


    Stade 8 : Boucle d'induction magnétique pour malentendants (optionnelle)

    Au cas où l'installation comporterait une boucle d'induction magnétique pour malentendants, celle-ci
    devra être conforme aux exigences de la norme NF-EN 60118-4. Toutes précautions devront être prises
    afin d'éviter des interférences avec les équipements audio, vidéo, ou avec d'autres boucles du voisinage.

    La définition du système de boucle sera confiée à une entreprise connue comme notoirement
    compétente dans ce domaine particulier.


    Stade 9 : Raccordements mise en route et réglages

    L'installateur assurera les raccordements, la mise en route et les réglages. Il devra disposer du matériel,
    avoir l'expérience et les compétences nécessaires pour réaliser ces opérations dans les règles de l'art.

    Il aura à charge d'effectuer tous les contrôles et mesures nécessaires pour s'assurer que les résultats
    sont conforment aux exigences : vérification des impédances des réseaux de haut-parleurs, vérification
    de la phase absolue depuis les microphones jusqu'aux haut-parleurs, vérification des branchements,
    égalisation au banc de mesure, vérification de la portée des microphones HF, vérification du bon
    fonctionnement des télécommandes, optimisation des niveaux et des corrections de tonalité, vérifications
    de l'intelligibilité, vérification de l'immunité des lignes aux parasites de cloches, de chauffage, aux
    bouclages de terres, au rayonnement d'une éventuelle boucle d'induction magnétiques pour les
    malentendants, etc.

    En cas de résultats non conformes l'installateur devra, à ses frais, mettre le système en conformité.

    Les résultats des tests, mesures et réglages seront consignés dans un rapport qui sera remis au client en
    même temps que le, ou les, schéma(s) définitif(s) de l'installation précisément repéré(s).


    Stade 10 : Devis

    Un devis détaillé, accompagné du schéma de l'installation et éventuellement des schémas des passages
    des lignes, sera remis au client.

    Conformément à la réglementation, ce devis détaillera la marque, le type, le prix de tous les matériels
    et accessoires et sera accompagné des documentations correspondantes  Il fera ressortir les postes de
    main d'œuvre et de déplacements et précisera l'étendue et les limites de la prestation.


    Stade 11 : Réception

    La réception de l'installation interviendra dans un délai de          , sans que la date du        puisse être
    dépassée, sauf cas de force majeure.


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Mise en garde


Si un installateur vous certifie que les résultats attendus seront obtenus, il ne devrait voir aucun inconvénient à vous en faire la démonstration in situ avec le matériel proposé, de préférence dans la configuration définitive.

On constate en effet que des essais réalisés avec seulement un microphone et un ou deux haut-parleurs ne sont pas représentatifs.

Après mise en place de la configuration définitive il n'est pas rare que des perturbations indécelables au cours d'essais sommaires apparaissent.







L'effet Larsen


Ce sifflement aigu qui vrille les oreilles est un effet qui limite le niveau de toute sonorisation. Il est issu d'un bouclage entre haut-parleurs et microphones.

Quand le niveau sonore augmente une partie de l'énergie émise par les haut-parleurs est reprise par le ou les microphones. Cette fraction de signal réinjectée se trouve ré amplifiée et le système se boucle sur lui-même. Cela donne naissance à une oscillation du système électro/mécano/acoustique. Le Larsen est une fréquence pure.

Quand on monte le niveau sonore une première fréquence d'accrochage apparaît. Il est possible avec certains appareils de supprimer cette fréquence. Si on augmente à nouveau le niveau une seconde fréquence d'accrochage apparaît à son tour, et ainsi de suite.

Si on déplace le ou les micros par rapport aux haut-pareurs on décale les fréquences de Larsen.

Il n'existe à ce jour aucune solution radicale au Larsen. Les filtres "anti-Larsen" permettent seulement de repousser un peu l'apparition du Larsen.













Pour savoir si un micro fonctionne


Un microphone est un appareil fragile, à manipuler avec précaution.

Le diaphragme d'un microphone est fait pour répondre à des variations de pression qui restent infinitésimales même quand on parle fort.

Souffler ou taper sur un micro pour savoir si il marche est à proscrire car cela correspond à des conditions mécaniques dévastatrices.

Pour savoir si un microphone fonctionne :

Ne pas taper dessus
Ne pas souffler dessus

Faire simplement un essai en parlant.
























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